Les hommes déambulent dans les ruines de pleurs

Sans remarquer que la pluie ruissèlent entre eux

S’immisçant et devenant la source de leurs peurs

Pour éteindre l’ardeur de nos cœurs en feu

Ma voix ne perce pas leurs murailles intimes

Je frappe, m’use de cris fébriles

Sans jamais atteindre leurs croyances indélébiles

Alors que mon feu brille plus fort de pensées légitimes

Jusqu’à où doit-on ignorer ?

Quand tous s’obstinent à tout dénier.

Combien puis-je en sauver ?

Si tant sont déjà tombés anéantis,

Si je ne peux en rien raviver,

L’essence même de notre évolution,

Tout cet héritage qui semble englouti…

Dois-je lutter seule contre ceux qui ont salit nos principes

En sachant ce dont il s’agissait

Ou dans la plus petite des innocences

Et la plus grande des ignorances ?

Pourquoi ne pas laisser tomber et admirer

Le peu qu’il me reste de cette Terre tyrannisée ?

Ce que les hommes ont décidé d’encore me laisser

Avant de disparaître parmi les fleurs délavées

Et de me faire emporter par vents et marées

Qui resteront éternels à jamais.

Saejin Park, 22/09/2022

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