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Contexte: Maria et Callum sont allés en promenade et on finit par manger au restaurant. Comme il est tard ils décident d'aller à l'hôtel. Voici leur conversation.
[Ceci est un RP. Seulement un peu original car nous avons décidés de l'écrire en poésie. Attention ceci est la deuxième partie]
>Callum
Je me plaisais à la nuit, ses pensées et cris,
Sa consœur me glaçait le sang, obscurité.
J'ai peur de ne pas être tout seul, de craquer,
Perdu dans un enfer noir que je me proscris.
Un doux sourire, le rouge aux fossettes monte,
Je souris, « mon cher petit prince »... C'est mignon,
L'Inattendu des pensées nocturnes, sans honte,
L'honnêteté de son âme et de sa raison.
« Soit, suivons la lumière au bout de l'avenue !
J'ai souvenir d'un hôtel sans prétention,
Quelque part là-bas qui serait notre maison
Pour non pas la saison, mais pour notre venue. »
Le pas rapide, nous avancions vers le vent,
Il nous menait jusqu'aux monts d'où hurlait le vent.
Le temps s'écoulait bien vite, où en étions-nous ?
Et soudain la pluie – prisonnière beauté !
La pluie tombait glaciale, larmes sifflantes,
Transperçaient les passants, tranchantes en rafales.
Les routes noires, luisantes sous les torrents,
Dressaient leurs immenses râles, sous les lumières –
De la ville tremblante, vacillante, triste...
Protégés par le porche de l'hôtel brillant,
Il avait des prétentions, était immense,
Je riais, trempé de la tête aux pieds, perlant.
« Après vous, chère mademoiselle Diaz,
Pour cette nuit, votre maison sera immense,
L'avant-dernière surprise de la journée. »
>Maria
Ah, obscurité, toi si mal jugée, m'apaise...
Laisse moi m'abandonner à tes bras, plus près,
Accepte nous les deux avec tous nos secrets
Toutes ces ombres qui si lourdement nous pèsent...
Je croyais perdre toute notion du temps
Quand les gouttes furent juste ce qu’on entendit
L’eau qui sur nos peaux s'échoua et descendit
En longues cascatelles sur le sol content.
Je courrais, des larmes perlant sur mes cheveux
Me tournant vers mon bel ami, le sucre aux lèvres,
Remplis d’éclats lui aussi, d’une douce fièvre
De bonheur, délices et désespérés vœux
“Quelle surprise vas-tu encore m’offrir?
Si tu savais qu’il me suffit de te voir rire,
Cette courbure sincère qui vient si peu…”
Et, ah, mais que son souffle et son rire étaient beaux
Sans politesse, le sourire d’un enfant
De celui qui voit le monde si innocent
Soignant les hommes qui s’écroulent en lambeaux
“Je rentre dans ce bel et luxueux couvert
Dans ce gîte que pour la nuit tu m’as offert
Et signe la fin de notre ballade à deux”
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Contexte: Maria et Callum sont allés en promenade et on finit par manger au restaurant. Comme il est tard ils décident d'aller à l'hôtel. Voici leur conversation.
[Ceci est un RP. Seulement un peu original car nous avons décidés de l'écrire en poésie.]
> Callum
Le ciel s'illuminait d'un sourire divin,
Les traits doux de Maria l'avaient imité,
Je les regardais, en paix, sans nocuité,
Ils étaient nés sous la plume d'un écrivain.
Froid, ses rondes joues rouges de douce douleur,
Blanches des pas du vent mes joues sans un amant
Embrassent pleinement l'arcadie du moment.
Chaud, la peinture de la journée dans nos cœurs.
" Ta joie de ce soir, ma seule attente sincère,
En ma compagnie, ton bonheur apparaît clair,
Je suis heureux de te voir ravie, acère.
Une question importante me taraude,
Nous partîmes à pied en une journée chaude,
À travers blés et champs et chemins verdoyants,
À cette heure les voiles des sombres vaisseaux
De la nuit, s'abattent sur le monde endormi,
"Allons-nous rentrer en nuit noire, par le froid ? "
> Maria Diaz
Les yeux frais et purs de Call m’avaient inondés
D’une délicieuse sensation de liberté,
Un sentiment immense de légèreté
Alors qu’apaisé par la nuit il répondait.
Personne ne pouvait se douter ni comprendre
Les mots qui dans un doux murmure s’échangeaient
Et nos regards fascinés qui se mélangeaient
Pour parler sans que les autres puissent entendre.
" Je suis chanceuse ce soir mon cher petit prince
Et n’importe qui, de nous serait bien jalmince
Ah! Je voudrais bien te remercier encore!
Je voudrais aussi accompagner ton repos!
Et si je n’abuse, en acceptant tes propos,
De ta bonté, je viendrai avec toi consort! "
Mon sourire s’élargit dans l’ombre de nuit
Faisant miroiter milliers de belles étoiles
Aux confins de mes pupilles qui se dévoilent
Juste pour toi, Callum, juste pour aujourd'hui
5 commentaires -
Bien le bonjour les plumes,
Vous savez bien que j'ai beaucoup de passions dans la vie : le sport, écrire, lire, sortir, la musique et même m'instruire (oui j'aime mes études même si je râle beaucoup), je n'ai donc que très peu de temps pour me poser et parfois les mots qui me viennent son personnels, s'emballent, éclatent et ne vienne pas jusqu'à vous. Mais ne vous inquiètez pas je suis toujours là et je viendrai vous apporter un peu de joie et mélancolie (mon mood du moment) pendant ces fêtes (et du RP aussi si jamais hahah)
Alors joyeuses fêtes tout le monde, profitez de la famille c'est précieux et plein d'amour et de rêves à vous tous.
Une Saejin émerveillée
4 commentaires -
Salut les plumes...
Bon honnêtement cet article n'a à priori aucun intérêt, mais je me suis vraiment rendue compte d'à quel point je grandissais (ô comme c'est terrifiant)... J'écris des poèmes (waw quelle nouvelle) sans me forcer, et quand l'envie vient... J'attends. Oui, je vous assure, je m'assois sans regarder la page blanche et j'attends. Puis un mot attire mon attention j'écris un phrase et je ne sais pas quoi en faire... Alors je tourne la phrase, je la mâche, je la fais parler davantage jusqu'à soudain ma plume s'envole sur le papier et que je me laisse porter par les images qui apparaissent en moi.
Et c'est là que je me rends compte que j'ai changé. Avant j'écrivais pour partager quelque chose. Je cherchais donc la rime, la façon de dire les choses pour que ce soit joli et logique. En soit c'est bien. C'est comme ça qu'on apprend comment ça marche. Mais au final... Au final j'aime tellement plus mes poèmes maintenant. Ceux d'avants ne sont pas mauvais, mais ils sont un peu naifs, hésitants sur les mots parfois, sur ce qu'ils ont le droit de dire ou pas.
Ainsi toutes ces astuces que j'ai données sont toujours valables évidemment, mais je vous assure qu'au final le plus important c'est se laisser porter. Et au pire vous savez quoi ? Ce ne sera pas un poème ce sera un autre type de texte, mais quand ça vient du coeur c'est la même sensation qu'une longue expiration agréable qui vide les pensées et adoucit les moeurs.
Pourquoi je voulais dire tout ça? Je ne sais pas. Peut-être parceque ça pourra décoincer certains qui hésitent à écrire ce qu'ils sentent peu importe la violence des mots qui vont avec. Peut-être aussi parceque moi-même j'en avais besoin.
Quoiqu'il en soit: voilà.
Salutations
Une Sae émue
Ps: Je vous invite à lire un de mes premiers poèmes postés Ici puis mon dernier poème Ici (vous verrez la différence... Enfin j'espère)
5 commentaires -
Les flots lumineux s'écoulent le long des visages
Se glissant entre les chairs voluptueuses...
Les sourires éclosent et perdurent dans les paysages
Dans une de ces rumeurs qui, maintenant, s'enfuient délictueuses.
Et dans ces consonnances délicieuses
Un frissonnement malicieux, et une mélodie
Dans mon oreille vibre entêtante et capricieuse
Abreuvant ces sentiments inédits.
Lentement la chaleur dénude
Les peaux. Comme un prélude
Aux joies des douces caresses d'amitiés.
Autant qu'aux amours incendiés
Par la chaleur des étoiles de la belle saison
Et par les soupirs et autres exhalaisons
Qui s'échappent des lèvres tendres
Pour danser sur les corps sans attendre.
Paroles d'étés, 18/08/2023
Saejin
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