• Un texte un peu long, qui date d'un petit moment, mais que j'ai pas osé poster jusqu'à là. Premièrement parceque je le trouvai médiocre, trop personnel. Deuxièmement aussi parceque je le trouvai plutôt triste, hors ici je cherche plutôt à vous donner un peu de tout, et pas forcément déprimer. Mais j'ai une période pas facile, et les textes sont venus ainsi. Mais je me suis décidée à partager malgré cela. Bisous et sachez que je vais bien tout de même x)), rien n'est insurmontable ;)

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    J'ai encore mal au coeur. Ce pincement, qui me serre me desespère, altère mes pensées et divague dans la lancée. Les lames reviennent, aiguisées me coupent et me taillent, déchirent les canaux et font couler mon sang. Mais mon sang est bleu aujourd'hui, il coule sur la table, sur la feuille de papier et sur mes bras.

     

    J'écris partout ce que je voudrais crier au fond d'une prairie, d'une plaine à l'agonie. Ou bien en haut d'une montagne que le monde écoute ma rage, que dans la vallée raisonne ma peine.

     

    Je suis incertaine, quelle souffrance, quelle douleur, n'est autre que celle des sentiments. Pourquoi je stresse, j'angoisse, ma vie est bien pourtant. Sommes nous condamnés à souffrir? Moi je vois le monde qui pleure, pleure des larmes contenues et lorsque je soigne le monde, et que les fleuves se noient en nuées de joies je ne comprends pas. J'aurai mieux fait d'être une éponge, absorbant tout sur son passage, longeant les rivages, redonnant vie à ces êtres en peine. 

    Mais et moi? Qui est mon éponge? C'est douloureux, et le dire n'y change rien. Je dois trouver mes propres solutions et personne n'est là pour guider mes pas comme j'éclaire ceux des autres. Père, mère, la nature et ma seule conseillère, et je fais bien moins la fière lorsque des perles étincelantes roulent sur mes joues au coucher de soleil. Monde et merveilles ne me laissent pas m'en aller, ne me laissent pas oublier, je veux vivre pour toujours, je ne veux rien de plus que l'amour, celui que je vois dans les yeux de tous celui que je perçois, celui qui en moi s'émoit.

     

    Et oui c'est moi, la folle fille, qui croit aux idylles qui est tombée amoureuse de la vie, et qui plus que jamais ne comprend pas ce que lui dit son coeur. 

     

    Ce qui m'apaisait avant ne me touche aucunement, obligé de souffler pour tout expulser, et les nuits se font courtes alors que je voudrai dormir, mais mes démons ne lâchent pas, ils me forcent à trouver la solution qui ne me parvient pas. A l'aide je vous en supplie. Je veux juste vivre. Laisser moi sourire et observer, je n'en peux plus de lutter contre ces vagues et marées qui s'abattent sur moi sans que Poséidon ne m'ait dit pourquoi il me les envoie. Pourtant elles sont là.

     

    Pourquoi? Pourquoi bon sang?

     

    Plus je vis plus j'apprends, mais pourtant persiste, ce mauvais sentiment, ces palpitations sérrées que je dois sans cesse compresser car la douleur est trop vive et me tue comme un parasite, me volant un peu plus de ma santé chaque jour, à chaque crise, à chaque seconde.

    Je voudrai crier "je t'aime" à quiconque souhaite l'entendre. J'aime seulement la vie qu'elle soit bonne ou mauvaise. J'aime les torts et les travers, tant pis pour les passages qui font souffrir, les êtres machiavéliques qui détruisent des vies angéliques. J'aime la vie. Je t'aime toi, je m'aime moi, et je n'y renoncerai pas. Alors bon sang, dites moi par pitié?

     

    Quelle est cette sensation qui me presse le coeur si fort?

     

    Entends ce cri, 25/02/2024

    Saejin

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