Je fais écho à l'article de Gleada, (ici le lien) dont le titre m'avait fait réfléchir. Oui juste le titre car en réalité c'est surtout un article de présentation si vous voulez allez connaître cette merveilleuse personne, et blogeuse d'Ekla. Mais il faut croire qu'un simple titre peu attisé mes pensées.

Récemment j'ai beaucoup grandi mentalement. Beaucoup de choses se sont passés dans ma vie et j'ai rencontré des personnes desquelles je me suis enrichie. Ainsi je voudrais vous partager un peu de tout ça. Bien que ce ne soit pas le but de ce blog de base (d'ailleurs soyez attentifs, j'ai deux trois poésies à nouveau, maintenant que je me suis posée de nouveau, j'ai le temps de reprendre du papier et écrire). Enfin bon. Vous voyez, j'ai compris ce que je veux dans la vie.

J'ai compris ce que je vaux aussi, et je crois que c'est la plus belle chose qui peut vous arriver. Parceque quand on sait ce qu'on mérite on se fiche de tout. Et puis... Tout égo disparais, toute prétention disparais. Je n'ai rien à prouver. Je sais ce dont je suis capable. Je trace ma route. Ecoutez, le temps passe trop vite pour que je m'attarde sur des broutilles. Vous savez vos disputes frère et soeur là. Ah quoi bon sérieux? 

Depuis que j'ai adopté la méthode "et alors" tout va vraiment mieux dans ma vie. Et je me sens capable de gravir n'importe quelle montagne. Des fois ça sera dur, ça prendre du temps, mais je ne me sens plus submergée. 

Bon en vrai je mens, y a toujours des fois où j'ai l'impression d'avoir la tête sous l'eau, je panique, j'angoisse, mais je sais tout au fond de moi que ça va aller. J'ai un ami qui m'a dit "et alors? On finit tous par mourir non?". Très pessimiste n'est ce pas? Mais au final ça apaise. Parceque c'est quoi un partiel face à la mort? C'est rien. Alors on sourit, on y va et on fait au mieux. La vie ne s'arrête pas parceque je rate un partiel. La vie ne s'arrête pas parceque ma petite soeur prend un malin plaisir à venir me provoquer. La vie ne s'arrête pas, parcequ'un de ces rares mais bruyants garçons idiots me dit "retourne à la cuisine femme". Il peut bien aller retourner se gratter les couilles et crever de faim car il n'y aura aucune fille pour lui cuire ses pâtes. 

Mon coeur s'apaise. Alors pourquoi l'article de Gleada? Parceque tout est calme quand on comprend QUI on est, et POURQUOI on est ce qu'on est. Qu'est ce qu'on fout sur Terre? Quelque chose? Ou rien? Peu importe. Tant que la réponse est claire dans notre tête. Pour ma part, sur Terre, je ne fais que vivre. Je profite de la beauté du monde, où la vie à réussi à se mettre en mouvement face à l'inerte, à respirer, se déplacer et réfléchir.

Alors souriez, passez une bonne soirée, et à bientôt

Sae

-Toutes les fleurs sont belles-

Selon les goûts, chacun sélectionne celles qu'il veut dans son jardin. Et parfois poussent des mauvaises herbes: indésirables... Auxquelles il faut prendre garde. Il faut les déraciner plutôt que de les arracher au risque de se blesser ou blesser les fleurs autour. 

Alors il faut prendre soin de notre petit jardin pour éviter que les fleurs fânent quand elles ne sont pas bien traitées. Certains demanderont ce qu'il advient si l'on ne cultive pas de fleurs dans son jardin... Eh bien peut-être que ce mode de vie convient à une petite minortié mais rappellons que nous sommes des jardiniers et sans fleurs nous n'aurions pas goût à vivre... Deprimés nous verrions une invasion massive de mauvaises herbes arriver dans notre jardin parfois même avant de nous en rendre compte... Alors faites attention et même si vous avez peu de fleurs ne les laisser pas fâner inutilement. Ayez confiance. 

Et puis... Dans notre jardin il a forcément des fleurs qui vont nous plaire plus que d'autres. Nous donnerons une place particulière aux plus importantes. Ains lorsqu'on visite les jardins des autres jardiniers on prend parfois la graine d'une fleur qui nous a plu pour la replanter dans notre jardin et l'enrichir.

Mais il y en aura une plus merveilleuse que toutes les autres que l'on appelera: notre fleur de l'âme. La fleur qui nous représente. On la protège à tout prix puisque si il lui arrivait malheur, on en souffrirait énormément. Il arrive que des jardiniers malveillants, jaloux de notre jardin le saccage après s'être acheté notre confiance pour y rentrer ou alors qui nous volent nos outils ou polluent la terre manquant parfois d'atteindre notre fleur de l'âme bien aimée. Nous devenons méfiants des autres jardiniers mais il arrive pourtant qu'un jour nous tombions amoureux d'une fleur spéciale. Celle d'un autre. Et il semble que la coexistence des deux fleurs semble faire de splendides effets de symbiose. 

Il faut alors beaucoup de confiance et de courage pour que les deux jardiniers decident main dans la main de planter leurs fleurs de l'âme à côté et fusionner leurs jardins. Et chaque jour les deux jardiniers doivent s'occuper des deux fleurs au risque que l'une d'elle disparaisse... Et on sait ô combien il est douloureux de reclôturer un monde que l'on aimait et de devoir sentir le parfum de ce qui jusqu'à là nous rendait heureux. 

Le monde des fleurs est alors aussi beau que fragile. Et c'est pour ça, que ce n'est pas forcément le plus grand jardin qui réussit le mieux ou qui est le plus épanoui mais celui qui est le mieux entretenu par un jardinier passioné et plein d'espoir.


-S'aimer soi-même c'est être assuré d'avoir toujours quelqu'un qui nous aime-

Saejin

A vous d'écouter si l'envie vous en dit

 (en 19 minutes si vous vous ennuyez dans le bus)

=> Si vous écoutez et ça vous plaît faites le moi savoir: dites moi si vous voulez des podcast plus courts (là j'étais inspirée) et si vous avez des thématiques qui vous plaisent

PODCAST (hors-ligne)

=> Avetissement: Toute rediffusion ou remixage est sanctionné par la loi :)

Argh...

Bonjour les plumes...

Vous savez ce moment où... Vous commencez à "tomber amoureux". Enfin, je veux dire pour la première fois? Vos sentiments deviennent plus fort et vous vous attachez à une personne. Ca peut arriver avec un meilleur ami, si vous n'avez pas été habitué à ce sentiment et vous pouvez en arriver à vous questionner. Est ce que je l'aime? Est ce que je suis vraiment amoureu(x/se)? Et ça fini par nous torturer l'esprit au quotidien. A tel point qu'on l'imagine un peu partout, qu'on pense à ce que l'on devrait faire ou dire...

Et on ne devient plus aussi naturel en traînant avec cette personne parceque nos questionnements reviennent en force... C'est pas facile. D'être soi-même tout le temps. Je suppose que tant que l'on a pas la certitude que les personnes qui nous entourent vont rester avec nous on ne peut pas l'être. Et encore...

Mais c'est probablement pour ça qu'avec notre famille on se permet des "écarts" d'exprimer beaucoup plus nos mauvais sentiments, quitte à en faire pâtir les autres, qu'on laisse le linge sale traîner à un endroit inaproprié, ou qu'on ne fait pas l'effort de ranger ou de se coiffer le matin à la perfection car on se fiche de l'image que l'on pourrait renvoyer.

Et puis je suis quasiment certaine que la plupart vous avez déjà eu un "crush", des "sentiments" pour quelqu'un, et même si il ne s'est rien passé de concluant, vos sentiments se sont estompés et que la fois suivante vous a paru tellement plus puissante. Est-ce que c'est toujours comme ça? Plus on attend la bonne personne, plus c'est puissant? Je ne sais pas.

On dit que la vie est faite de chemins et que plus on en emprunte plus on diverge et plus il est difficile de trouver quelqu'un qui nous correspond. Je ne suis pas forcément d'accord. Au début, c'est juste qu'on a un peu tous les mêmes préoccupations. Mais je trouve que ce qui fait la beauté d'une personne c'est ce qu'il est, son âme. Les gens que l'ont trouve passables au départ, deviennent beaux avec le temps. Tellements plus beaux. Et au contraire d'autres nous dégoûtent. La beauté est assez subjective finalement. C'est vrai, y a des gens sur qui presque tout le monde va se mettre d'accord, il y a des gens qui ressortent du lot. Mais on a tous vécu ce moment où l'on a dit "il/elle est beau/belle" et notre meilleur(e) ami(e) a secoué la tête horrifié(e). C'est amusant..

(ouais, ouais comme ça)

Revenons à ce que je disais. Les chemins nous font diverger. Mais c'est comme les personnages de roman. C'est vivre l'aventure avec lui qui fait qu'on s'y attache. Ses réactions, ses mimiques, sa façon de parler. Et finalement on peut apprécier tout autant des personnages malveillants, mais qui essaye de s'acheter une redemption et qui ont une attitude assez mystérieuse, que des personnages joyeux, et taquins qui ont beaucoup de répartie. C'est la profondeur de leur âme, le fait d'être dans leur pensées. De les voir évoluer vers un but. 

Je pense que l'on tombe facilment amoureux des gens passionnés. Ces personnes qui cheminent vers un but, mais s'ils ont des doutes. Ces gens qui s'assument. Et c'est peut-être pour cela que l'on tombe davantage amoureux en grandissant...

Voilà... C'est en lisant un vieux journal où je parlais de à quel point je ne voulais pas tomber amoureuse avant mes 18ans que j'ai commencé à réfléchir. Ca m'a beaucoup fait rire, de voir la petite moi disant qu'elle préférait milles fois être seule que choisir un garçon par manque d'affection. Parceque finalement c'est agréable d'être aimé. Sinon les gens ne chercheraient pas à l'être...

Enfin bon. Tout ça je peux pas trop encore en parler parceque c'est un peu comme un gros iceberg et moi ce que je vois c'est juste ce qui sort de la surface... Voir moins (oui je sais je sais je suis jeune et naïve taisez vous xD)

En attendant de confirmer mes dires, je peux toujours écouter vos avis en tout cas!

Bisous, bon weekend

Saejin

Je suis quelqu'un qui réfléchit beaucoup. Et à la longue c'est épuisant. Mais ça fait partie de moi de tourner toujours à plein régime, de me poser milles questions, de partir loin dans mes délires et mes hypothèses. Mais vous voyez dans ma famille c'est pas du tout pareil, et du coup en réfléchissant justement j'ai fait une différence entre quelques notions.

Bien sûr c'est le sens que je donne moi, à ces mots qui vont suivre maintenant. Je vous mettrai la comparaison avec le dictionnaire et on verra bien. Enfin bon allons-y.

Mon père (je commence par lui parceque c'est décréshendo comme ça)

RAISONNER: Faire usage de sa raison pour former des idées, des jugements.

Mon père il raisonne. Il fait un effort de pensée que lorsqu'il faut y mettre de la logique, du bon sens. Ce qui fait qu'il a des idées très finies, et qu'il a dû mal à accueillir d'autres points de vue. Il peut écouter et accpeter quelque chose mais de là à changer d'avis ou s'en inspirer pour son propre point de vue c'est très compliqué. Il est convaincu que son chemin de raisonnement est le plus logique donc le meilleur. Mais il met du coup de côté tout ce qui peut être sentimental en général dans les débats...

Ma mère: 

PENSER: Appliquer son esprit à concevoir, à juger qqch.

Ma mère elle pense. Les questions exitentielles pour elle c'est "non merci". Une question sans réponse, elle va pas se casser la tête. Elle va hausser les épaules et dire "on sait pas y répondre et bah c'est pas grave". Par contre tout ce qui reste dans le réel, elle est très ouverte, très à l'écoute et peut prendre en compte dans son raisonnement d'autres points de vue qu'elle considère comme intéressant.

Ma soeur: 

RÊVER: Laisser aller son imagination.

Elle rêve. Tout le temps. Elle philosopher? Mais bien sûr! Non c'est totalement faux. Elle deteste réfléchir sur des questions. Elle vit sa vie insouciante et puis c'est tout. Parfois elle peut être tracassée par des questions sans réponse mais la plupart du temps elle ne part pas dans tout un délire. Par contre elle adore faire des hypothèses et des rêves sur sa vie, sur les gens de son entourage.

Et moi dans tout ça?

REFLECHIR: Faire usage de la réflexion.

Et bah je réfléchis. Je suis tout le temps en train de réfléchir, d'analyser, de me poser des questions, d'essayer de comprendre, de m'informer et de philosopher. Des fois je suis tellement dans ma bulle que je peux faire abstraction de tout et dans ces moments là ça fait du bien. Mais quand une question me tourmente il est difficile pour moi de sortir de mes tourbillons de pensées. Je suis rapidement obnubilé par certaines choses.

Voilà je trouvais cela amusant de faire des différences entre penser, réfléchir, raisonner, et rêver. Je pense que dans ma famille c'est assez net, n'hésitez pas à dire de votre côté. Peut-être vous êtes entre deux catégories je ne sais pas. 

Enfin bon, à bientôt!

Saejin