• EXTRAIT #3

    Contexte: Maria et Callum sont allés en promenade et on finit par manger au restaurant. Comme il est tard ils décident d'aller à l'hôtel. Voici leur conversation.

    [Ceci est un RP. Seulement un peu original car nous avons décidés de l'écrire en poésie. Attention ceci est la troisième partie]

     

    >Callum

     

    « La surprise en sera une pour moi aussi,

    Rêvons tant que nous le pouvons encore ici ! »

    Le froid pique, me glace et je tremble de hâte,

    Sous la pluie battante, le verre semble moite.

     

    Nous, pauvres noctambules, perdus dans l'hôtel,

    Refuge où l'on chérit l'amour tel un appel,

    Nulle autre vie ne subsistait dans ce grand hall.

    Apparut alors l'intendant, aucune geôle.

     

    « Chers visiteurs, bienvenue à l'hôtel Willburg,

    Un endroit aussi charmant, un petit Chanturgue ?

    Les gouttes danseuses mêlent leurs durs émois,

    Quel tourment vous amène ici, excusez-moi ? »

     

    D'une voix éveillée et certaine il parlait,

    Debout distingué et fier il se tenait,

    Voix éclaircie, je lui tiens à peu près ce langage :

     

    « Mon maître d'hôtel, du grand froid, de grandes eaux,

    Nous fûmes les terribles accablés victimes,

    Votre bonté puisse-t-elle – nos corps des eaux –

    Les garder pour une nuitée légitime ? »

     

    Ses yeux sémillants me scrutaient de la tête,

    Jusqu'aux pieds, mon front recouvert de cheveux blancs,

    Me connaissait-il ? Je rêvais d'une serviette.

     

    >Maria Diaz

     

    "Par ici, mes amis, suivez le court chemin

    Si monnaie vous avez, tel est votre destin"

    Dit l'homme les clés au bout des doigts de la main.

     

    M'en emparant, je disparus dans les couloirs,

    Traînant par la main mon gentil homme de neige,

    Mon seul, unique et débonnaire cortège

    Pour une journée et le temps d'un simple soir.

     

    Un fou empressement en moi s'insinuait

    Alors que si émerveillée je sinuais

    Dans le dédale princier de notre palace

    Qui d'un doux air chaud nous caresse, nous enlace.

     

    Je n'ai plus froid, bien que mes vêtements me collent

    Car la main que je serre, ardente, me partage

    Le plus original de tous mes longs voyages

    Dans une belle ambiance d'ivresse folle

     

    “Ah... Nous voilà devant ce somptueux portail!

    Et avant que de fatigue je ne défaille

    Séparons, l'espace d'un instant, nos chemins”

     

    Te tendant ta propre mystérieuse clé

    Mon sourire se fit hésitant et fluet

    Soufflant les quelques de remerciements muets

    Face à tes yeux bleus et chauds qui me contemplaient.

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