• Roleplay

    Ici, on a dérivé dans un rps où on se répondait en poésie et je me suis dit que ce serait sympa de vous partager ça aussi. Bien que je partage pas tous mes rps, alors qu'on écrit des romans, celui là rentre dans le thème du blog. Voilà. Il y aura ses réponses bis

  • Contexte: Maria et Callum sont allés en promenade et on finit par manger au restaurant. Comme il est tard ils décident d'aller à l'hôtel. Voici leur conversation.

    [Ceci est un RP. Seulement un peu original car nous avons décidés de l'écrire en poésie. Attention ceci est la troisième partie]

     

    >Callum

     

    « La surprise en sera une pour moi aussi,

    Rêvons tant que nous le pouvons encore ici ! »

    Le froid pique, me glace et je tremble de hâte,

    Sous la pluie battante, le verre semble moite.

     

    Nous, pauvres noctambules, perdus dans l'hôtel,

    Refuge où l'on chérit l'amour tel un appel,

    Nulle autre vie ne subsistait dans ce grand hall.

    Apparut alors l'intendant, aucune geôle.

     

    « Chers visiteurs, bienvenue à l'hôtel Willburg,

    Un endroit aussi charmant, un petit Chanturgue ?

    Les gouttes danseuses mêlent leurs durs émois,

    Quel tourment vous amène ici, excusez-moi ? »

     

    D'une voix éveillée et certaine il parlait,

    Debout distingué et fier il se tenait,

    Voix éclaircie, je lui tiens à peu près ce langage :

     

    « Mon maître d'hôtel, du grand froid, de grandes eaux,

    Nous fûmes les terribles accablés victimes,

    Votre bonté puisse-t-elle – nos corps des eaux –

    Les garder pour une nuitée légitime ? »

     

    Ses yeux sémillants me scrutaient de la tête,

    Jusqu'aux pieds, mon front recouvert de cheveux blancs,

    Me connaissait-il ? Je rêvais d'une serviette.

     

    >Maria Diaz

     

    "Par ici, mes amis, suivez le court chemin

    Si monnaie vous avez, tel est votre destin"

    Dit l'homme les clés au bout des doigts de la main.

     

    M'en emparant, je disparus dans les couloirs,

    Traînant par la main mon gentil homme de neige,

    Mon seul, unique et débonnaire cortège

    Pour une journée et le temps d'un simple soir.

     

    Un fou empressement en moi s'insinuait

    Alors que si émerveillée je sinuais

    Dans le dédale princier de notre palace

    Qui d'un doux air chaud nous caresse, nous enlace.

     

    Je n'ai plus froid, bien que mes vêtements me collent

    Car la main que je serre, ardente, me partage

    Le plus original de tous mes longs voyages

    Dans une belle ambiance d'ivresse folle

     

    “Ah... Nous voilà devant ce somptueux portail!

    Et avant que de fatigue je ne défaille

    Séparons, l'espace d'un instant, nos chemins”

     

    Te tendant ta propre mystérieuse clé

    Mon sourire se fit hésitant et fluet

    Soufflant les quelques de remerciements muets

    Face à tes yeux bleus et chauds qui me contemplaient.

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  • Contexte: Maria et Callum sont allés en promenade et on finit par manger au restaurant. Comme il est tard ils décident d'aller à l'hôtel. Voici leur conversation.

    [Ceci est un RP. Seulement un peu original car nous avons décidés de l'écrire en poésie. Attention ceci est la deuxième partie]

     

    >Callum

     

    Je me plaisais à la nuit, ses pensées et cris,

    Sa consœur me glaçait le sang, obscurité.

    J'ai peur de ne pas être tout seul, de craquer,

    Perdu dans un enfer noir que je me proscris.

     

    Un doux sourire, le rouge aux fossettes monte,

    Je souris, « mon cher petit prince »... C'est mignon,

    L'Inattendu des pensées nocturnes, sans honte,

    L'honnêteté de son âme et de sa raison.

     

    « Soit, suivons la lumière au bout de l'avenue !

    J'ai souvenir d'un hôtel sans prétention,

    Quelque part là-bas qui serait notre maison

    Pour non pas la saison, mais pour notre venue. »

     

    Le pas rapide, nous avancions vers le vent,

    Il nous menait jusqu'aux monts d'où hurlait le vent.

    Le temps s'écoulait bien vite, où en étions-nous ?

     

    Et soudain la pluie – prisonnière beauté !

    La pluie tombait glaciale, larmes sifflantes,

    Transperçaient les passants, tranchantes en rafales.

    Les routes noires, luisantes sous les torrents, 

    Dressaient leurs immenses râles, sous les lumières –

    De la ville tremblante, vacillante, triste...

     

    Protégés par le porche de l'hôtel brillant,

    Il avait des prétentions, était immense,

    Je riais, trempé de la tête aux pieds, perlant.

     

    « Après vous, chère mademoiselle Diaz,

    Pour cette nuit, votre maison sera immense,

    L'avant-dernière surprise de la journée. »

     

    >Maria

     

    Ah, obscurité, toi si mal jugée, m'apaise...

    Laisse moi m'abandonner à tes bras, plus près,

    Accepte nous les deux avec tous nos secrets

    Toutes ces ombres qui si lourdement nous pèsent...

     

    Je croyais perdre toute notion du temps 

    Quand les gouttes furent juste ce qu’on entendit

    L’eau qui sur nos peaux s'échoua et descendit

    En longues cascatelles sur le sol content.

     

    Je courrais, des larmes perlant sur mes cheveux

    Me tournant vers mon bel ami, le sucre aux lèvres,

    Remplis d’éclats lui aussi, d’une douce fièvre

    De bonheur, délices et désespérés vœux

     

    “Quelle surprise vas-tu encore m’offrir?

    Si tu savais qu’il me suffit de te voir rire,

    Cette courbure sincère qui vient si peu…”

     

    Et, ah, mais que son souffle et son rire étaient beaux

    Sans politesse, le sourire d’un enfant

    De celui qui voit le monde si innocent

    Soignant les hommes qui s’écroulent en lambeaux

     

    “Je rentre dans ce bel et luxueux couvert

    Dans ce gîte que pour la nuit tu m’as offert

    Et signe la fin de notre ballade à deux”

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  • Contexte: Maria et Callum sont allés en promenade et on finit par manger au restaurant. Comme il est tard ils décident d'aller à l'hôtel. Voici leur conversation.

    [Ceci est un RP. Seulement un peu original car nous avons décidés de l'écrire en poésie.]

    > Callum

     

    Le ciel s'illuminait d'un sourire divin,

    Les traits doux de Maria l'avaient imité,

    Je les regardais, en paix, sans nocuité,

    Ils étaient nés sous la plume d'un écrivain.

     

    Froid, ses rondes joues rouges de douce douleur,

    Blanches des pas du vent mes joues sans un amant

    Embrassent pleinement l'arcadie du moment.

    Chaud, la peinture de la journée dans nos cœurs.

     

     " Ta joie de ce soir, ma seule attente sincère,

    En ma compagnie, ton bonheur apparaît clair,

    Je suis heureux de te voir ravie, acère.

     

    Une question importante me taraude,

    Nous partîmes à pied en une journée chaude,

    À travers blés et champs et chemins verdoyants,

     

    À cette heure les voiles des sombres vaisseaux

    De la nuit, s'abattent sur le monde endormi,

    "Allons-nous rentrer en nuit noire, par le froid ? "

     

    > Maria Diaz

     

    Les yeux frais et purs de Call m’avaient inondés

    D’une délicieuse sensation de liberté,

    Un sentiment immense de légèreté

    Alors qu’apaisé par la nuit il répondait.

     

    Personne ne pouvait se douter ni comprendre

    Les mots qui dans un doux murmure s’échangeaient

    Et nos regards fascinés qui se mélangeaient 

    Pour parler sans que les autres puissent entendre.

     

    " Je suis chanceuse ce soir mon cher petit prince

     Et n’importe qui, de nous serait bien jalmince

     Ah! Je voudrais bien te remercier encore!

     

    Je voudrais aussi accompagner ton repos!

    Et si je n’abuse, en acceptant tes propos,

    De ta bonté, je viendrai avec toi consort! "

     

    Mon sourire s’élargit dans l’ombre de nuit

    Faisant miroiter milliers de belles étoiles

    Aux confins de mes pupilles qui se dévoilent

    Juste pour toi, Callum, juste pour aujourd'hui

     

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